Le 4 avril 2022, un nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rapportait qu’« une baisse substantielle de la consommation et de la production des énergies fossiles, le désinvestissement du secteur privé et la fin des subventions à ce secteur sont essentiels pour l’atteinte des cibles de l’Accord de Paris » qu’a ratifié Justin Trudeau en 2015 au nom du gouvernement canadien.
Le rapport stipule par ailleurs que « limiter la hausse des températures au-delà de 1,5 degré d’ici 2050 nécessite des actions dès maintenant, sans quoi l’objectif sera inatteignable ». Le nouveau rapport du GIEC est donc sans équivoque : il n’y a plus de place pour l’expansion des énergies fossiles, point final. L’humanité dispose de moins de trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Les promesses creuses qui mènent la planète à sa perte doivent cesser et des actions et des choix difficiles doivent être faits immédiatement.